A découvrir, les traductions en français des premières critiques du nouvel enregistrement consacré à Brahms du Trio Wanderer, Trio op. 8 (version 1854) et Quatuor op. 60 avec Christophe Gaugué, alto. (Harmonia Mundi HMC 902222)
– Ecouter des extraits sur l’eboutique – Harmonia Mundi
Opus Klassiek (Pays-Bas)
Aart van der Wal, januari 2016
« …Nous avons souvent chanté les louanges du Trio Wanderer. (nous n’avions pas critiqué leur intégrale des Trios de Brahms). Pour ce Brahms-là, avec le formidable altiste Christophe Gaugué pour le quatuor avec piano, tous les ingrédients d’une grande interprétation sont réunis. Leur coopération longue et intense aboutit à ce que l’on peut faire de mieux pour un ensemble. L’interprétation est à la fois profonde et fiévreuse, mais aussi ‘très animée’. Au cœur de l’urgence, leur jeu reste plein de vie et sans effort, techniquement détendu et brillant, avec un impressionnant mélange d’individualité et d’homogénéité. Dans cet ensemble, Christophe Gaugué évolue comme un poisson dans l’eau, porté par l’inspiration du trio. Ce disque est une merveille. »
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BBC 3 – Critique de Disque (UK)
‘Disque de la Semaine’ : Trio Wanderer, Brahms Trio op. 8 et quatuor op. 60
Andrew McGregor, 26 janvier 2016
« Un Tout nouveau Brahms désigné Disque de la Semaine .
Pour cette interprétation coulant librement et élégante, le Trio Wanderer est rejoint par Christophe Gaugué… J’aime ici les qualités qui m’ont toujours attirées dans leur interprétation des trios de Brahms; une élégance indispensable, la légèreté du toucher et du timbre, qui corrige immédiatement l’idée d’un Brahms trop lourd. Aussi, j’aime cet enregistrement; si vous souhaitez ajouter cet enregistrement du Trio Wanderer de la version original du trio op. 8 à leur précédent disque Brahms, vous aurez le quatuor op. 60 en bonus. »
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Audiophila (Canada)
Anthony Kershaw, 25 janvier 216
« Les deux performances sont sublimes et font partie de la meilleure musique de chambre que vous pourrez entendre cette année. Ce trio est si heureux et solaire. C’est le côté le plus charmeur de Brahms. Oeuvre de maturité, le quatuor possède ses moments de lumière. Mais nous connaissons les tensions intimes que Brahms enduraient à cause de son amour pour la femme de son meilleur ami. Les deux pièces possèdent de superbes mélodies mais aussi les syncopes sous-jacentes qui soulignent ces tensions.
Le Trio Wanderer équilibre le discours de Brahms à la perfection, rien n’est surexposé bien que la prise de son, elle aussi superbe, permette à chaque voix de s’exprimer. La réverbération
qu’elle soit naturelle (comme cela sonne) ou artificielle est magnifique. Irréprochable! Et les instruments sonnent avec une parfaite aisance.
J’avais fait remarqué lors de la critique d’un concert, que le violoncelliste Raphael Pidoux avait un son à ‘mourir’, tellement il est doux et expressif. Et on se damnerait tout autant pour ceux du violon et du piano. Très chaudement recommandé ! »
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Bayerischer Rundfunk – BR Klassik (Allemagne)
17.02.2016 von Annika Täuschel
« Une construction captivante et fragile
Le Trio Wanderer nous livrent depuis des années des interprétations de premier ordre. Bien qu’aimant et connaissant parfaitement la forme définitive de l’œuvre, les trois musiciens se sont attelés à la version méconnue de 1854. Ici, ils approchent les frictions et les rigidités stylistiques de cette œuvre de jeunesse mais aussi ses fulgurances étonnement âpres , sans les adoucir, sans les cacher ou les juger. Et ainsi, ils montrent aux yeux de tous que ce trio en si majeur de Brahms est une œuvre qui vient du cœur, un premier jet captivant et fragile. Bien que n’effaçant peut-être pas la perfection du chef-d’œuvre de 1889, on en est pas moins touché. »
